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Cécile

Cécile en avril 2015 #38

A toi qui viens me rejoindre sur ma « pétition pour l’amour », voici ce que je peux te transmettre de mon mois d’avril.




Parfois certains d’entre vous me demandent comment j’arrive à si bien partager mon vécu, mes affres, mes réflexions spirituelles, psychologiques, affectives, relationnelles…


D’autres traduisent de mes lignes que finalement je vais toujours plutôt bien.



Pourquoi certains d’entre vous ressentent-ils cela ? Voici quelques hypothèses :


Tout d’abord, pour la première remarque, n’oublions pas que je travaille la psychologie depuis mon plus jeune âge et très concrètement depuis mon adolescence.


Un tel chemin laisse de jolies traces. Par exemple savoir partager son intimité un peu plus facilement que la moyenne. En effet, j’ai déjà expérimenté que je suis davantage nourrie à oser la mettre en lumière, qu’à la garder dans l’ombre du secret. De plus quand je vous rejoins sur le blog, c’est que j’ai déjà pu ou su prendre du recul avec mon vécu et qu’alors j’arrive à le mettre en mots.



Ensuite, pour la seconde remarque, probablement qu’afin de protéger mon entourage, mon couple, ma famille, mes amis, j’évite de vous transmettre tout ce qui m’est difficile de partager avec eux « non malade » ou ce qui est compliqué, pour eux, de vivre avec moi.



Le début du mois fut très joyeux, la fin beaucoup moins. Rassurez-vous, il semblerait que ce ne soit pas une question purement de santé physique mais plutôt d’une mutation qui résiste un peu partout dans ma « maison ».



Pour l’instant, je ne suis pas sortie de ma semaine « au fond du trou » et je peux seulement vous partager que je suis éprouvée, bousculée, envahie d’une immense fatigue sans rien y comprendre. J’ai donc besoin de solitude, de retour dans « ma grotte » ou celle du Souffle de Dieu, afin d’y retrouver mon essentiel, le sens de ma vie et le calme Divin.



De plus, j’ai tellement l’air d’aller bien que beaucoup, et mes proches en particulier, sont tentés de faire « comme si » j’étais guérie. Ce n’est pas le cas, j’ai une sensibilité à fleur de peau et vivre sur un fil est très éprouvant. J’avance avec courage et dans courage, il y a rage… je suis en rage et envahie de cette rage.


Peut être qu’en mai, je saurai mettre plus de mots sur cet état actuel. Pour l’heure il est trop prégnant pour prendre du recul. Ce qui change par rapport à avant ? Je n’ai pas d’angoisse liée à ce passage à vide.



Si, comme moi, parfois, tu ne comprends pas ton malaise, ne panique pas. Le soleil reviendra. Chaque matin il est là, même caché par les nuages. Le printemps est déjà là, respirons la nature qui s’éveille et éveillons nous avec elle.



Je t’embrasse ami(e) lecteur, je te porte dans mon cœur.


Cécile




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