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Nature et bon air

Le bon air.

 

Certains seront peut-être surpris de cette rubrique « le bon air »… En effet, est ce un soin ?

 

La maladie a tendance à nous replier sur nous mêmes et si on n’y prend pas garde, la fatigue devient vite un prétexte à rester chez soi. De plus, dans le nord, la météo nous donne aussi de bonnes excuses pour rester enfermés !

 

Et pourtant… marcher, en respectant notre capacité du jour, c’est indispensable, soyez en convaincus.

 

 

Suivant les mois, les complications post-ponctions ou les périodes de cure de chimio j’étais juste capable de faire le tour de mon jardin mais ensuite j’étais quand même fière de moi. J’étais sortie, j’avais pris soin de mon corps d’une façon vivante et saine. Je retournais me coucher plus détendue.

 

C’est important de rester fier de soi, au moins un peu.

 

 

Marcher pour prendre soin de son corps physique mais aussi afin d’observer la nature. Elle est enseignement de vie, leçon d’espérance et de confiance. Sa vigueur appelle la nôtre. Elle est source de force pour moi.

 

Par exemple, comme je l’ai exprimé dans une news, parfois j’en profitais pour arracher un peu de lierre de-ci de-là en disant haut et fort… « Allez le lierre… ouste ! tu n’as rien à faire sur cet arbre, tu l’empêches de respirer… et toi aussi le cancer… ouste de mon corps, tu vas abimer mon pancréas, mon foie, tu n’as plus rien à espérer en moi ». Ce fut un moyen certes symbolique mais très efficace pour sortir ma colère puis pour visualiser la guérison.

 

A d’autres moments, je prends simplement le temps de respirer lentement, tranquillement, visualisant toutes mes cellules en bonne santé afin de les nourrir de vie.

 

 

Au fil des mois il y a eu la période : je ne suis pas capable de sortir de mon lit sauf pour la toilette, puis je m’oblige à en sortir quelques minutes pour passer un petit moment à table avec ma famille. Et, petit à petit mon espace du possible s’est agrandi et maintenant, plusieurs fois par semaine, je marche environ 45 minutes autour de chez moi. J’habite presque en pleine ville, la nature a une simple beauté citadine, mais ce n’est pas le plus important. L’impératif est de faire circuler la vie, les médicaments, reprendre du muscle avec douceur, garder un bon souffle, oser sortir de chez soi.

 

J’en profite pour remercier ceux et celles qui viennent marcher avec moi, vous me stimulez agréablement, et  la balade devient un moment de partage. J’en oublie qu’elle peut être un effort !

 

 

Vous n’êtes pas obligés de faire comme moi et de marcher pieds nus dans l’herbe ou de sortir sous un parapluie les jours de pluie, mais dans tous les cas, prenez le temps d’offrir à votre corps en souffrance une circulation de vie.

 

La marche en est le moyen le plus simple, le moins cher et possible partout.

 

Cécile

 

Photo de Mélèze par Pascale Peyret 

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